Saviez-vous que le diplôme de chiropraticien s’obtient grâce à la réussite d’un doctorat de premier cycle en chiropratique? À titre d’exemple, la formation dispensée à l’UQTR s’étend sur 5 années d’études universitaires pour lesquelles l’étudiant doit réussir 245 crédits répartis sur environ 4 900 heures de cours théoriques et pratiques. Suite à l’obtention de ce diplôme, des examens nationaux ainsi que l’examen de l’ordre professionnel des chiropraticiens du Québec doivent être réussis afin que le chiropraticien puisse pratiquer la profession pour laquelle il a obtenu son diplôme. Dans cet article, vous en apprendrez davantage sur le rôle du chiropraticien ainsi que sur la rigueur avec laquelle il s’implique afin de vous offrir un service aux standards de qualité élevés.

La chiropratique : pour une santé globale et optimale

Les approches naturelles en matière de santé globale sont de plus en plus recherchées. La chiropratique s’inscrit indéniablement dans les professions qui peuvent avoir un impact positif dans la santé globale et optimale de la population et voici pourquoi :

  • La chiropratique est une discipline de la santé qui a pour but d’évaluer, diagnostiquer et traiter les conditions neuromusculosquelettiques.
  • La chiropratique aide à la prévention des conditions neuromusculosquelettiques. Elle n’est donc pas seulement curative, ce qui lui confère une place de
  • choix dans le système de santé actuel puisque nous cherchons de plus en plus à prévenir que guérir.
  • Le traitement chiropratique est axé sur les manipulations vertébrales et articulaires. En conséquence, la priorité est mise sur la capacité du corps à s’autoréguler sans l’aide de médication.
  • Le chiropraticien est un professionnel qui peut avoir un impact positif sur les habitudes de vie de ses patients. En raison des connaissances acquises tout au long de sa formation doctorale, il est en mesure d’aider sa clientèle dans différentes sphères de sa vie :

La chiropratique : former des docteurs qualifiés, faciles d’accès et à l’écoute de leur clientèle

La formation chiropratique mène vers l’obtention d’un doctorat de premier cycle en chiropratique. Au Québec, pour pratiquer la chiropratique, le professionnel doit avoir obtenu son doctorat de premier cycle en chiropratique dans un établissement accrédité par la Fédération chiropratique canadienne (FCC), comme celui dispensé à l’UQTR.

Lors de son parcours doctoral à l’UQTR, à titre d’exemple, l’étudiant doit réussir 245 crédits répartis sur environ 4 900 heures de cours théoriques et pratiques (en comparaison, la formation du diplôme en physiothérapie est un baccalauréat de 90 crédits). Ces cours lui permettront d’acquérir des connaissances poussées dans plusieurs sphères de la santé et l’administration d’une clinique :

  • Anatomie humaine
  • Neuroanatomie
  • Biochimie clinique
  • Biomécanique
  • Physiologie
  • Biologie
  • Embryologie
  • Nutrition et nutrition clinique
  • Épidémiologie
  • Techniques chiropratiques
  • Thérapies complémentaires
  • Éthique et droit professionnel
  • Histologie
  • Microbiologie et infectiologie
  • Neurophysiologie de la douleur
  • Soins d’urgence
  • Gynécologie, obstétrique et soins chiropratiques
  • Gériatrie et soins chiropratiques
  • Pharmacologie et toxicologie
  • Radiologie (anatomie, pathologie, radioprotection)
  • Diagnostic (symptomatologie, diagnostic différentiel)
  • Administration d’une clinique

C’est avec toutes ces heures d’apprentissage et la mise en pratique des connaissances acquises pendant 5 ans que le chiropraticien devient le professionnel rigoureux et investi qu’on connaît.

Une fois son diplôme obtenu, le chiropraticien doit se soumettre à des examens supplémentaires afin de pouvoir pratiquer sa profession. Sans la réussite de ces examens, il ne peut pas exercer la chiropratique :

  • Les examens nationaux du Conseil canadien des examens chiropratiques (connaissances et habiletés chiropratiques)
  • L’examen de l’Ordre des chiropraticiens du Québec (législation et déontologie)

De plus, chaque année, il doit assister à des heures de formation continue afin de maintenir ses compétences et connaissances à jour.

Puisque le chiropraticien est un professionnel de premier contact, il est accessible rapidement. Sa clientèle active et les patients potentiels peuvent le consulter directement, et ce, sans devoir obtenir une demande de consultation ou une référence d’un autre professionnel de la santé. Puisqu’il a la capacité d’évaluer, diagnostiquer et traiter les conditions neuromusculosquelettiques, il est autonome dans sa gestion, ce qui le rend facile d’accès. C’est un avantage pour lui, mais aussi pour sa clientèle.

Au Québec, le chiropraticien est parmi les seuls professionnels de la santé à pouvoir prescrire, prendre et analyser des radiographies de l’appareil locomoteur dans son intégralité. Cet atout le positionne une fois de plus au haut de la liste en termes de compétences et d’accessibilité.

La chiropratique : traiter la subluxation vertébrale pour libérer le plein potentiel du corps humain

Étudier pendant 5 ans, acquérir des connaissances en santé et développer des compétences en matière de manipulation vertébrale, c’est ce qui place le chiropraticien dans une classe à part. La manipulation vertébrale a fait ses preuves et sachant que près de 70 % des adultes québécois se tournent vers des médecines alternatives au moins une fois dans leur vie, la chiropratique est sans contredit une option de choix.

Le fondement principal de la chiropratique repose sur le fonctionnement optimal du système nerveux en le libérant des interférences potentielles. Ces interférences peuvent entre autres être causées par la subluxation vertébrale.

La subluxation vertébrale se traduit par une perte de mouvement au niveau des articulations de la colonne vertébrale. Cette perte de mouvement limite la transmission de l’information nerveuse entre les différents paliers du système nerveux, ce qui empêche le corps d’exprimer son plein potentiel puisqu’il perd son homéostasie (équilibre). En conséquence, la guérison d’une condition peut être limitée. En assurant un mouvement adéquat des articulations vertébrales via les manipulations vertébrales, la transmission nerveuse devient optimale, ce qui aide le corps à libérer son plein potentiel et favorise un état de guérison.

La documentation scientifique chiropratique est bien présente afin de soutenir ce fondement, ce qui fait de la chiropratique une profession de choix dans le traitement de plusieurs conditions neuromusculosquelettiques :

La recherche chiropratique est constante, ce qui permet des avancées marquées dans la compréhension des mécanismes associés au suivi chiropratique. Beaucoup d’efforts sont mis en place afin de démontrer l’impact positif de la chiropratique dans la santé globale de la population.

La formation est complète. La compétence et les résultats sont au rendez-vous. La recherche est en continuelle évolution. Quoi demander de plus pour optimiser la qualité de vie des membres de votre famille?

Sources, telles que consultées le 24 février 2024 :
https://www.fraserinstitute.org/sites/default/files/complementary-and-alternative-medicine-2017.pdf
https://www.ordredeschiropraticiens.ca/
https://oraprdnt.uqtr.uquebec.ca/pls/apex/f?p=106:10::::10:P10_CD_PGM,P10_RECH_CRITERE,P10_RECH_VALEUR,P10_RECH_DESC:7025,P2_CD_DEPT,3300,%5CD%C3%A9p.%20chiropratique%5C&gad_source=1&gclid=Cj0KCQiAxOauBhCaARIsAEbUSQQCpIIF8x9o47y_G6cjGfvCa_FwyltQWDoCFvfsWQGzLHLjkZXfiCUaAk9AEALw_wcB
https://oraprdnt.uqtr.uquebec.ca/pls/public/triw082.afficher?owa_cd_pgm=6651